1. |
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Le piano noir de ton-ton matou blanc
Endormi sur le clavier
Carié de bémols
Un songe me revenait
Dans les brumes de l’alcool
Piétinant les quenottes
ajoutait le chat blanc
Quelques gouttes de notes
Dans mon rêve noir et blanc
Des souvenirs de ciné
surgissaient de ma mémoire
quelques répliques phares
aux sourires émaillés
noir et blanc peu importe
l’iris ou le blanc des yeux
mais la réponse transporte
« embrasse-moi » : lumineux !
Entrechats sur l’ivoire : blanc
Toute un’ gamme et la dièse : noir
Salles obscures et carré : blanc
Films cultes ou séries : noires
Carrés noirs écrans blancs
Valsant le chat fonçait
sur les pions noirs défaits
d’une partie inachevée
quelque chose me brûlait
encore ce félin blanc
renversant le café
sur mes rêves enneigés
Endormi sur le clavier
Carié de bémols
Un songe me revenait
Dans les brumes de l’alcool
Piétinant les quenottes
ajoutait le chat blanc
Quelques gouttes de notes
Dans mon rêve noir et blanc
Echiquiers ou damiers : blanc
Petites pièces en ébène : noir
Entrechats sur l’ivoire : blanc
Toute une gamme et la dièse : noir
passant du blanc au noir
J’attrapais le chat blême
Pour fourrer sa tête noire
dans l’urinoir et... blanc.
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2. |
ma carrière au sommet
03:38
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MA CARRIERE AU SOMMET
C’est décidé j’prends ma retraite
Fort de ma constance dans la défaite
J’ conclus au sommet des pâquerettes
Pas l’combat d’trop fini j’arrête
J’ai bien conscience que j’vais manquer
Quand y’ a pas d’sac pour s’entrainer
Je donnais du fil à retordre
J’sais qu’mon absence va faire désordre
J’avais plutôt un bon direct
Irréprochable toujours correct
J’ bougeais même comme un papillon
Y’a qu’une seule fois qu’j’ai pris un gnon
J’piquais aussi comme une abeille
C’est c’qu’on m’a dit à mon réveil
Ce fameux round où par hasard
J’ai dû glisser face au lascar
C’est décidé j’prends ma retraite
Fort de ma constance dans la défaite
J’ conclus au sommet des pâquerettes
Pas l’combat d’trop fini j’arrête
Mes adversaires étaient troublés
Ceux qui m’ont vu peuvent témoigner
Perdre pour gagner quel paradoxe
C’est comme ça qu’j’imposais ma boxe
Avec la tactique de l’échec
Sur l’ring j’étais un vrai fennec
Avec c’te ruse grâce aux forfaits
j’ai pu passé sans me forcer
On m’a vu en quart-de-finale
Avec ma sangle abdominale
Quel bel effet sur le tapis
Ma silhouette aux muscles endurcis
C’est décidé j’prends ma retraite
Fort de ma constance dans la défaite
J’ conclus au sommet des pâquerettes
Pas l’combat d’trop fini j’arrête
J’ai toujours aimé faire du sport
Pour l’tour de France je baisse les stores
I’m’ sculptent en plus du baromètre
En canapé ces kilomètres
L’hiver curling l’été pétanque
Je fais la planche dans les calanques
J’monte quatre à quatre les escaliers
De mon appart au rez-de-chaussée
Y’a rien à faire j’suis désolé
Ma fin d’carrière faut l’accepter
Mais je reste toujours ce belle athlète
A la dérouillée si parfaite
C’est décidé j’prends ma retraite
C’est décidé j’prends ma retraite
Fort de ma constance dans la défaite
C’est décidé j’prends ma retraite
C’est décidé j’prends ma retraite
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3. |
le tour des choses
04:21
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Le tour des choses
on peut toujours faire le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause...
tu disais que tu ne m’aimais plus
balançant à la fin de ton discours
un « parc’ que je t’aime » qui te prit d’court
tout était dit miss : je me suis tu
Naïf j’ai cru laissant résonner
Ces quelques mots qui t’échappaient
Si peu sûre de toi pleine de regrets
Que pour de bon tu me reviendrais
Enfin j’dis ça...
on peut toujours fair’ le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause...
toutes ces lettres que nous nous sommes écrites
pour justifier la séparation
ces fausses excuses pour prendre la fuite
cette mauvaise foi y’a rien plus con
j’repass’ tous tes prétext’s en revue
toi-mêm’ ne me dis pas que t’y as crus
notr’ différence d’âge, l’envie d’enfant
plus que toi tu sais qu’j’ étais partant
Enfin j’dis rien...
on peut toujours fair’ le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause...
pourtant je n’t’avais rien demandé
partager nos vies ça m’ f’sait rêver
c’est bien toi qui nous imaginais
toujours ensemble après trente années
la stabilité peut effrayer
je goûtais le repos du guerrier
auprès de toi mais à mes côtés
tu rêvais encore de liberté
Enfin j’dis ça...
on peut toujours fair’ le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause
certes tu ne voulais pas me trahir
mais moi aussi j’ai eu les mêm’s doutes
c’est tout à ton honneur mais j’ peux t’dire
qu’avec toi j’voulais tracer la route
j’suis allé voir ailleurs je l’avoue
j’aime encore à corps mais pas d’amour
c’était ma solution ces détours
pour pouvoir rester complice c’est tout
Enfin j’dis rien...
on peut toujours fair’ le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause...
un fameux « j’assume » qui excuse tout
mais qui ne répar’ rien entre nous
ça t’a pris comm’ ça sur un coup d’tête
d’interrompr’ notre bonheur en fait ?
depuis je me cogne à ton absence
à l’affreux vide de ton silence
mes sentiments n’ont pas changé
je sens bien qu’aussi t’es partagée
Enfin j’dis ça...
on peut toujours fair’ le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause...
on s’aime toujours et on se quitte
parfois on prend des trajets un peu courts
l’erreur est fait’ pourtant je t’invite
à repenser à nous à rebours
sorti de ce cœur sorti de ce cours
ni l’un ni l’autre je perdis tout
j’aimais cette idylle notre bout de parcours
mais c’est à un autre que tu donnes tout
Enfin j’dis rien...
on peut toujours fair’ le tour des choses
le pourquoi, le comment et la cause...
tout se répète en somme c’est légion
c’est partout la même histoire enfin...
j’dis ça... entre les points d’suspensions...
le silence... d’une émotion... je dis rien.
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4. |
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la rue du temps qui passe
la rue du temps qui passe aux précieuses secondes
tisse l’étoile de cette histoire il était une fois
un ange m’emmena dans la rue du bout du monde
Boom ! firent les coeurs car c’est Tételle et cet émoi...
Allez ! fis-je, la comète a sûr un plan sur elle !
depuis qu’ici les anges passent en Mini
la femme conductrice et l’homme ménestrel
font à travers chant un voeu en catimini
REFRAIN
J’avais envie d’ailes, y’en a deux dans son prénom
mais elle préfère que je l’appelle par son vrai nom
Christelle s’écrit avec deux L comme dans avion
la rue du temps qui passe dépasse la fiction
tourbillonnent sans arrêt les précieuses secondes
de sa plume de ses L de ses oscillations
la rue du temps qui passe / la rue du bout du monde
pas d’accent grave sur le e pas plus un seul L
pas de cheveux en quatre pas un diminutif
elle déploie ses consonnes que j’écris auprès d’elle
me zieutant par en-dessous en animal furtif
J’avais envie d’ailes, y’en a deux dans son prénom
mais elle préfère que je l’appelle par son vrai nom
Christelle s’écrit avec deux L comme dans avion
chaque mot d’elle m’inspire et nos respirations
soufflent du bout des lèvres des silences dans l’ téléphon
et passent les secondes et les inspirations
la rue du temps qui passe sur l'aile de Cupidon
J’avais envie d’ailes, y’en a deux dans son prénom
mais elle préfère que je l’appelle par son vrai nom
J’avais envie d’ailes, y’en a deux dans son prénom
mais elle préfère que je l’appelle par son vrai nom
Christelle s’écrit avec deux L comme dans avion
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5. |
un printemps prometteur
03:02
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Un printemps prometteur
Un printemps prometteur
Les a vues s’étaler
Le matin de bonne heure
Elles se faisaient bronzer
Par cette belle saison
Elles ont débarqué
Des valises en carton
avec deux trois objets
C’était mimi à voir
Ces deux manies amies
Investir le trottoir
Comme un nouveau pays
La friperie ou Tati
qui modestes les entourent
d’Rochechouart Clignancourt
sont pour elles hors de prix
En oiseaux migrateurs
elles ont fait leur nid
en même pas un quart d’heure
Sur un rond-point de Paris
Refrain :
Mais pourquoi donc migrer
Soulever des montagnes
Puisqu’au pays de cocagne
Elle sont déjà installées
Puis l’été arriva
Dans la ville lumière
Paris-Plage et fiesta
Et son flux de misère
à cent mètres de là
sous l’métro aérien
fuyant un coup d’état
quelques frères humains
pour frontière les séparent
deux stations de métro
La Chapelle en son square
recueille tout ce flot
le climat est clément
d’un fauteuil ou d’une chaise
ils ont pu prendre leurs aises
quel joli campement `
Dans la folie du monde
Je me sens tout petit
Mon âme vagabonde
Comment prendre parti ?
Refrain :
Ils ont donc migrer
Soulevé des montagnes
Pour ce pays de cocagne
Où ils sont arrivés
Mais voilà qu’à l’automne
Force est de constater
Qu’il y a mes deux mignonnes
Sous un amas de déchets
Et qu’à l’autre carrefour
Où tout Paris klaxonne
Des migrants nuits et jours
Serrés sous les colonnes
Je ne fais qu’une chanson
Et je n’en suis pas fier
D’autres ont des prétentions
Certains font des carrières
Impuissant les puissants ?
Mais toujours les premiers
Avec les dirigeants
A nous sécuriser
Quand on brigue le pouvoir
Ce n’est pas un mystère
C’est la fibre du devoir
Pas celle qu’on met derrière
Refrain :
Pour exil un trottoir,
Ou une plage privée
Ils sont bien arrivés
pourtant je broie du noir...
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6. |
les éclats de mon coeur
03:48
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Les éclats de mon cœur
Pourquoi cela me brûle encore
Des mois sont passés et pourtant
Telle de la lave dans tout le corps
mon ventre se consume en dedans
D’une autre tu n’as pas pris la place
tu te l’es faite à mes côtés
dans l’univers trouvent leur espace
les étoiles à vue d’œil serrées
Passent les années les jours les heures
Mon existence pèse une montagne
Je vis en domptant la douleur
C’est elle maintenant qui m’accompagne
ce n’est pas une lampe qu’on éteint
Si pour toi l’affaire est classée
la mémoire, elle, peint des regains
Permets moi de chérir mes plaies
Mon cœur est tellement brisé
Que ses éclats sont dispersés
Tu as su garder le plus gros
De cet organe tout en morceaux
Passent les années les jours les heures
Mon existence pèse une montagne
Je vis en domptant la douleur
C’est elle maintenant qui m’accompagne
J’apprends à me passer de toi
Puisqu’il faut te laisser partir
Jouant de ma flamme quelques fois
Tu cherches encore à me séduire
arrête de feindre mon amour
de ne pas savoir que je t’aime toujours
c’est toi qui décide des instances
moi qui les accepte pour pitance
Passent les années les jours les heures
Mon existence pèse une montagne
Je vis en domptant la douleur
C’est elle maintenant qui m’accompagne
pour ton départ prématuré
je ne te remercierai jamais
assez de m’avoir libéré
de cet amour que je te portais
C’est peut-être un étrange présent
Mais mon aimée en me quittant
et même si je subis ton choix
saches que tu m’as rendu à moi
Passent les années les jours les heures
Mon existence pèse une montagne
Je vis en domptant la douleur
C’est elle maintenant qui m’accompagne
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7. |
mon pote Max
03:06
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Mon pote Max
j’t’en mettais plein les oreilles
en criant dans le micro
tout un chapelet de merveilles
tu souriais mon poteau
discret derrière ton piano
casque et esgourdes bien ouvertes
tu sondais tout le plateau
l’oeil malicieux l’ouïe experte
Toujours prêt à rendre service
Bricoleur sans tournevis
Il remet tout ça d’aplomb
Max, le petit gars du son
Je pense à toi chaque fois
que je tombe sur un violon
en me disant que je dois
prendre quelques informations
as-tu taquiné l’archet ?
comment vont tes bambins ?
le temps nous a séparé
en remettant au lendemain
Toujours prêt à rendre service
Bricoleur sans tournevis
Il remet tout ça d’aplomb
Max, le petit gars du son
Nous avons fait quelques films
des repas avec tes proches
fusaient des répliques sublimes
eh oui Jules je n’ai pas de poche !
ta famille s’est agrandie
j’en suis très heureux pour toi
les aléas de la vie
nous ont éloignés parfois
Toujours prêt à rendre service
Bricoleur sans tournevis
Il remet tout ça d’aplomb
Max, le petit gars du son
Pour retrouvailles y’avait mieux
Bah ! y’avait tous les copains
et j’ai même dragué un peu
pour ne pas perdre la main
t’as réjoui mon coeur crois-moi
par tous ceux qui étaient là
plus ces petits bouts de toi
que sont Sandra, Jules, Nina
Max mon petit gars du son
tu mérites plus qu’une chanson
pour faire parler le silence
et que vive ta résonance
j’t’en mettais plein les oreilles
en criant dans le micro...
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8. |
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LA CHANTEUSE DE SALLE DE BAIN
Depuis mes dix ans tous les matins
Je m’éclate à fond sous la douche
J’suis une chanteuse de salle de bain
Je jouis d’mes refrains à pleine bouche
Faisant un micro atypique
J’attrape une brosse un truc conique
Je n’demande pas que l’on me... croit
Mais j’aime à libérer ma voix
Entre mes quatre murs, inconnue
Je livre mon âme toute nue
En frottant les parties d’ mon... corps
J’r’monte du do tous les accords
Depuis mes dix ans tous les matins
Je m’éclate à fond sous la douche
J’suis une chanteuse de salle de bain
Je jouis d’mes refrains à pleine bouche … (bis)
Derrièr’ l’rideau tel un serin
Ma voix charmant Dieu et ses saints
J’caress’ la pointe de mes... pieds
de mes diphtongu’s, d’mes iambes croisés
chu de sa queue un poil se glisse
chat dans la gorge par Osiris !
pour me chatouiller le... gosier
j’aval’ le jet pour fair’ passer
refrain sifflé
l’eau du ballon sans préambule
de chaude puis tiède à froide bascule
c’est la saison où l’on s’en… rhume
je m’emmitoufle comme de coutume
La fièvre monte toute écarlate
sachant vos oreilles délicates
je l’enfonce au fond de ma… glotte
cette chanson qui m’asticote
D’puis mes dix ans tous les matins
Je m’éclate à fond sous la douche
J’suis une chanteuse de salle de bain
Je jouis d’mes refrains à pleine bouche… (bis)
à pleine bouche
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9. |
K.O sonnet
03:20
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K.O sonnet
Je pense à toi qui m’a menti en te trompant...
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans
J’ai plus de souvenirs depuis que j’ai Florence :
notre promenade, celle de nos vacances,
ma mémoire certaine appelle ses moments
de nos mots à l’arbre qui nous servit de banc.
J’ai mal mais je t’aime ! L’humaine condition
l’hiver, le souvenir en font l’addition...
d’un amour languissant comme cette saison
qui brûle la pointe du sein et ma raison.
Que ne donnerai-je pour être près de toi
dont je place l’image à chacun des endroits.
Je pense à toi qui m’a menti en te trompant...
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans
J’ai plus de souvenirs depuis que j’ai Florence :
notre promenade, celle de nos vacances,
ma mémoire certaine appelle ses moments
de nos mots à l’arbre qui nous servit de banc.
J’ai mal mais je t’aime ! L’humaine condition
l’hiver, le souvenir en font l’addition...
d’un amour languissant comme cette saison
qui brûle la pointe du sein et ma raison.
Que ne donnerai-je pour être près de toi
dont je place l’image à chacun des endroits.
PONT
Je me promène seul, t’attendant dans mes bras
Croyant en cet amour, le temps me vengera...
J’ai plus de souvenirs depuis que j’ai Florence :
notre promenade, celle de nos vacances
d’un amour languissant comme cette saison
qui brûle la pointe du sein et ma raison.
Que ne donnerai-je pour être près de toi
dont je place l’image à chacun des endroits.
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10. |
la fille kitch
03:02
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La fille kitch
Elle s’coiffe parfois de couettes
et fait des mains des pieds
parfois même des claquettes
pour passer de l’autre côté
Elle est pourtant française
mais la transcende London
là-bas ne vous déplaise
de boulet devient canon
La fille kitch
La fille en kit
La fille quiche
En orbite
Est-ce au Nord de la Manche
Qu’est son Eldorado ?
Elle retrousse les manches
fait des petits boulots
ses rêves de cinéma
sont sa motivation
Elle veut passer le pas
commencer sa fiction
La fille kitch
La fille en kit
La fille quiche
ressuscite
Dans ses allers-retours
où est le septième art
privilégiant l’amour
elle reporte à plus tard
pour la joie d’une étreinte
cherchant son septième ciel
l’eurostar qu’elle emprunte
mène au bout du tunnel
La fille vibre
La fille fond
La fille libre
Tourne son long
La fille kitch
La fille en kit
La fille quiche
En or...
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11. |
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l’oiseau de la cage de scène
Eh bien voilà bientôt trente ans
que me consume amour et haine
puisque je suis, toujours dedans,
l’oiseau de la cage de scène
une prison que j’ me suis offerte
pour explorer l’âme humaine
enfermé aux idées ouvertes
l’oiseau de la cage de scène
ivre de livre rien ne délivre
la vie est une souffrance vaine
pour le poète, un bateau ivre
qui me chavire sur la scène
l’oiseau de la cage de scène, l’oiseau, l’oiseau
l’amour du métier est patience
riche sans un sou quelle veine !
brûler ses ailes en toute conscience
l’oiseau de la cage de scène
livrer tout le fracas du monde
de l’universel à nos peines
allers-retours sur une terre ronde
l’oiseau de la cage de scène
vieillir en formant sa jeunesse
pas plus avancé mais certaines
les incertitudes sont richesses
que j’apprivoise sur la scène
l’oiseau de la cage de scène, l’oiseau
malgré les cintres je vole haut
le génie des auteurs m’entraine
dans le souffle du verbe, oh !
l’oiseau de la cage de scène
Eh bien voilà bientôt trente ans
que me consume amour et haine
puisque je suis, toujours dedans,
l’oiseau de la cage de scène
l’oiseau de la cage de scène
l’oiseau
de la cage de scène l’oiseau
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Benkofski Paris, France
Benkofski fait de la chanson. Chanson française à texte (sinon ce serait de la musique) qui célèbre la banalité de la vie et
la tragédie du quotidien.
Benkofski n’a jamais abusé de l’alcool puisqu’il était consentant, et n’oublie pas dans sa galerie de portraits, les copains et les coquines avec en toile de fond notre monde d’injustice.
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