1. |
le pays des lumières ?
04:24
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Le pays des lumières s’est éteint
même si ça scintille au crépuscule
Quel sera le réveil au matin ?
quand tu comprendras que l’on t’accule
L’oligarchie lasse de ses pantins
tourne miss Liberté en ridicule
suite au milliardaire américain
prend elle-même les rênes et manipule
Tous ses banquiers au-dessus des lois
ont placé maintenant l’un des leurs
jamais si bien servi que par soi
nous divisent en vaincu ou en vainqueur
Le pays des lumières s’est éteint
même si ça scintille au crépuscule
Quel sera le réveil au matin ?
quand tu comprendras que l’on t’accule
Il est venu au Louvre parader
Le peuple faisant allégeance au roi
sûrs de notre expression libérée
d’où l’oligarchie sur toi et moi ?
en monopolisant la pensée
la propagande distille sa foi
croyant ses articles si bien torchés
tu acceptes l’oligarchie sur toi
Le pays des lumières s’est éteint
même si ça scintille au crépuscule
Quel sera le réveil au matin ?
quand tu comprendras que l’on t’accule
bien préparés nous prennent en douceur
se voilant d’honnêteté, de rigueur
ébranlent salaires santé créent des peurs
de fausses sainteté masquent leurs odeurs
un mal pour un bien la ritournelle
d’une démocratie à coups de trique
flexibilité plein la rondelle
la dictature vaseline ça pique
Le pays des lumières s’est éteint
même si ça scintille au crépuscule
Quel sera le réveil au matin ?
quand tu comprendras que l’on t’accule
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2. |
la fille kitch
03:02
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Elle s’coiffe parfois de couettes
et fait des mains des pieds
parfois même des claquettes
pour passer de l’autre côté
Elle est pourtant française
mais la transcende London
là-bas ne vous déplaise
de boulet devient canon
La fille kitch
La fille en kit
La fille quiche
En orbite
Est-ce au Nord de la Manche
Qu’est son Eldorado ?
Elle retrousse les manches
fait des petits boulots
ses rêves de cinéma
sont sa motivation
Elle veut passer le pas
commencer sa fiction
La fille kitch
La fille en kit
La fille quiche
ressuscite
Dans ses allers-retours
où est le septième art
privilégiant l’amour
elle reporte à plus tard
pour la joie d’une étreinte
cherchant son septième ciel
l’eurostar qu’elle emprunte
mène au bout du tunnel
La fille vibre
La fille fond
La fille libre
Tourne son long
La fille kitch
La fille en kit
La fille quiche
En or...
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3. |
ils ont tous voyagé
03:28
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ils ont tous voyagé et moi je suis resté
ça raconte son histoire avec les yeux qui brillent
cherchant les mots pour te faire comprendre comment c'était
cette débauche de sentiments ça me rend fébrile
chacun son anecdote je reste là à écouter
écrasé dans le fauteuil buvant l’alcool local
ils me décrivent les mœurs d’un étrange animal
je suis pas allé bien loin mais j'ai ma petite idée
ils ont tous voyagé et moi
je suis resté
ils ont tous voyagé et moi
je suis resté (bis)
la plus drôle des espèces c'est bien l'humanité
ils ont vu du pays les oiseaux colibri
les mers bleues de corail les demeures d 'Italie
enjambé la planète et le clodo d'à côté
et je fais le tri dans ma vie j'ai vécu moi aussi
quelques rencontres féminines et culturelles
deux vraies histoires d'amour quelques belles poésies
quand j’y réfléchis bien j'ai des souvenirs à l’appel
ils ont tous voyagé et moi
je suis resté
ils ont tous voyagé et moi
je suis resté (bis)
mais je retourne boire un verre planté sous d'autres cieux
« la chope » et l’PMU me refilent des coups de vieux
puis je rêve doucement que mon cul faut que je me mette à le bouger pour une autre traversée que la rue de ces deux troquets
ils ont tous voyagé et moi
je suis resté
ils ont tous voyagé et moi
je suis resté (ad lib)
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4. |
ça va, stop !
03:34
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Elle m'envoie des textos en latin, c'est débile
Au lieu de me prendre la tête je voudrais qu'elle me prenne autre chose Elle se complais des douleurs de ses années juvéniles
Et elle ne veut plus se pâmer d'amour en overdose
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
C’est une bombe dans sa fac mais personne ne la fuck
De la viande sous cellophane de la barbaque sans sueur
Pour me faire tomber dans le gouffre d'espoir plumer le vieux duck
Elle est passée un soir un peu plus d'un quart d'heure
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
Et je reprends mes esprits, recommande un Bailey's
Pour mouiller sa chemise à défendre sa thèse
Qu'elle aille se faire voir ailleurs en bavant ses foutaises
Et qu'elle mouille sa culotte plutôt pour une bonne baise
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
Je ne prends pas de demi je ne fais rien à moitié
Laisse moi tranquille baby je me cuite toujours à point
J'oublie tes yeux si clairs d'un cul sec c'est passé
Je raye ton sourire je t'efface du quotidien
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
Pis merde, ça va, stop ! Pis merde, ça va, stop !
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5. |
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Il est des rencontres la nuit que je ne pensais faire
lorsque d’une amitié je rendais les hommages
en remontant la rue pour aller prendre un verre
elle me sauta dessus en tenant ce langage
me volant dans les plumes la piteuse demoiselle
de son accent allongé sur le O ouvert
au lieu de le fermer massacrant la voyelle
part dans une envolée et échoue sur l’amère
Tôt le matin, il faut remettre les chambres en état
c’est un métier : laver baignoire et sanitaires
rapide, efficace faire les lits, changer d’ draps
dès que le client s’en est allé, la femme de chambre aère
Me voilà coupable auteur d’une petite chanson
j’aurais écrit quelques misérables couplets
sans belle mélodie suprême trahison !
parlant d’une femme de chambre ce serait le sujet
est-ce la guerre des classes, la haine de son prochain ?
un verre à pied devant l’autre elle se répand
quelle aigreur monte en elle pour cracher son venin
de diarrhées verbales jusqu’aux vomissements ?
Tôt le matin, il faut remettre les chambres en état
c’est un métier : laver baignoire et sanitaires
rapide, efficace faire les lits, changer d’ draps
dès que le client s’en est allé, la femme de chambre aère
pourtant cette chanson je ne l’ai pas écrite
cette pauvre cloche, pas moyen de la raisonner,
me crie dans les tympans plus les bras qu’elle agite
bourdonne de dépit en rinçant son gosier
elle se secoue comme un shaker rempli, sévère
elle beugle « femme de chambre » que fait là Célestine ?
En plein été, n’ont-t-ils pas bien passé les verres ?
de haut tonne à plein temps l’invective assassine
Tôt le matin, il faut remettre les chambres en état
c’est un métier : laver baignoire et sanitaires
rapide, efficace faire les lits, changer d’ draps
dès que le client s’en est allé, la femme de chambre aère
sait-elle tenir un crayon cette triste mine
pour voir plus loin que sa pensée en autarcie
d’aller se décevoir ailleurs je la destine
mais ma trop bonne éducation la remercie
en attendant cette chanson je la lui dois
il n’y a pas de sot métier ma pauvre fille
qui puis-je ? si elle te déplais mets toi des doigts
dans les oreilles passe ton chemin retourne en vrille
Tôt le matin, il faut remettre les chambres en état
c’est un métier : laver baignoire et sanitaires
rapide, efficace faire les lits, changer d’ draps
dès que le client s’en est allé, la femme de chambre aère
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6. |
l'étoile filante
04:40
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De porte à porte ta carrière commençait
une flamme dans les yeux rien ne t’arrêtait
Une chambre sous le ciel
pour une demoiselle
Qui voulait gouter à ta liberté
A force de travail la reconnaissance
sonna à ta porte suivie de la chance
Des plus grandes salles de Paris aux tournées
de succès en succès tu voyageais
Pour toi la géographie s’associait
A tous les endroits où tu triomphais
une vie de bohème mais pour toi la Cigale
est le souvenir d’un très beau récital
Refrain :
Il ne te reste plus rien sauf un refrain
Tout juste une rengaine que tu dégaine
Pour la belle, l’irrésistible ritournelle
Sauf que le temps sur toi n’a pas glissé
De ton zénith et des bijoux au clou
tu es passé à deux doigts de la gloire
9 mm pas plus laissant un trou...
noir sommeillant dans le fond de ta mémoire
Ton étoile pour la belle s’est consumée
La porte du label s’est refermée
Tes tubes et tes chansons indémodables
ont fait de toi l’artiste incontournable
le tapis rouge l’état le déroulait
sonnent à ta porte maintenant les huissiers
Refrain :
Il ne te reste plus rien sauf un refrain
Tout juste une rengaine que tu dégaine
Pour la belle, l’irrésistible ritournelle
Sauf que le temps sur toi n’a pas glissé
De ton zénith et des bijoux au clou
tu es passé à deux doigts de la gloire
9 mm pas plus laissant un trou...
noir sommeillant dans le fond de ta mémoire
Ton étoile pour la belle s’est consumée
La porte du label s’est refermée
Saches que ce n’est pas le fruit du hasard
chacun mérite de vivre de son art
mais le destin parfois est capricieux
si tu es l’étoile filante fait un vœu !
Refrain :
Il ne te reste plus rien sauf un refrain
Tout juste une rengaine que tu dégaine
Pour la belle, l’irrésistible ritournelle
Pour la belle, l’irrésistible ritournelle
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7. |
K.O sonnet
03:20
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Je pense à toi qui m’a menti en te trompant...
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans
J’ai plus de souvenirs depuis que j’ai Florence :
notre promenade, celle de nos vacances,
ma mémoire certaine appelle ses moments
de nos mots à l’arbre qui nous servit de banc.
J’ai mal mais je t’aime ! L’humaine condition
l’hiver, le souvenir en font l’addition...
d’un amour languissant comme cette saison
qui brûle la pointe du sein et ma raison.
Que ne donnerai-je pour être près de toi
dont je place l’image à chacun des endroits.
Je pense à toi qui m’a menti en te trompant...
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans
J’ai plus de souvenirs depuis que j’ai Florence :
notre promenade, celle de nos vacances,
ma mémoire certaine appelle ses moments
de nos mots à l’arbre qui nous servit de banc.
J’ai mal mais je t’aime ! L’humaine condition
l’hiver, le souvenir en font l’addition...
d’un amour languissant comme cette saison
qui brûle la pointe du sein et ma raison.
Que ne donnerai-je pour être près de toi
dont je place l’image à chacun des endroits.
PONT
Je me promène seul, t’attendant dans mes bras
Croyant en cet amour, le temps me vengera...
J’ai plus de souvenirs depuis que j’ai Florence :
notre promenade, celle de nos vacances
d’un amour languissant comme cette saison
qui brûle la pointe du sein et ma raison.
Que ne donnerai-je pour être près de toi
dont je place l’image à chacun des endroits.
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Benkofski Paris, France
Benkofski fait de la chanson. Chanson française à texte (sinon ce serait de la musique) qui célèbre la banalité de la vie et
la tragédie du quotidien.
Benkofski n’a jamais abusé de l’alcool puisqu’il était consentant, et n’oublie pas dans sa galerie de portraits, les copains et les coquines avec en toile de fond notre monde d’injustice.
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